Résumé de section


  • Vous trouverez ici le syllabus du cours qui détaille les objectifs et les compétences développés dans ce dernier, ainsi que ses prérequis et modalités pédagogiques.

    Vous trouverez également ici le plan détaillé des contenus enseignés.


  • Dans les économies qualifiées d'économies de marché, il existe un marché pour n'importe quel bien ou service. Nous allons voir dans ce premier chapitre à quoi correspond la demande des consommateurs, puis à quoi correspond l’offre des producteurs, avant de les confronter l’une à l’autre pour montrer comment s’établissent les équilibres sur de tels marchés.
  • Dans l'approche théorique du marché, l’entreprise peut se trouver dans deux situations “extrêmes” : la concurrence parfaite et le monopole. Ces deux situations tiennent lieu de référence, la réalité des marchés se situant souvent "entre les deux", dans des situations intermédiaires.

    Dans le cas de la concurrence parfaite que nous allons étudier dans ce chapitre, les propres ventes de l'entreprise ne constituent qu’une très petite part de l’offre totale sur le marché, si bien que c’est le marché dans son ensemble qui impose le prix de vente du produit. L’entreprise est alors dite “preneuse de prix” ("price-taker" en anglais). Il ne lui reste plus alors qu’à choisir la quantité de produit qu’elle souhaite apporter sur le marché. Elle le fera en se fondant sur un objectif unique et identique pour toutes les entreprises du marché : maximiser son profit.

    C’est donc par la considération du profit, différence entre les recettes et les coûts de l’entreprise, que nous débuterons ce chapitre.

  • Le chapitre 2 a permis de comprendre comment se comporte une entreprise soumise à un environnement parfaitement concurrentiel : l’absence de pouvoir de marché de l’entreprise la contraint à prendre le prix de marché comme une donnée et à adapter son niveau de production.

    L’étude du monopole permet  d’analyser une situation diamétralement opposée : l’absence totale de concurrence sur le marché confère à une entreprise un véritable pouvoir de marché lui permettant de choisir le niveau de prix pratiqué. L’entreprise en position de monopole n’est plus preneuse de prix (price taker) ; Elle fixe le prix des transactions sur le marché (price maker)

    Pour bien saisir cette situation il faut tout d’abord comprendre pourquoi des monopoles peuvent apparaitre sur certains marchés, et quelles en sont les conséquences sur le pouvoir d’influence que confère cette position dominante à une entreprise (section 1).

    Nous examinerons comment un monopole libre de maximiser son profit a tendance à exploiter son pouvoir de marché pour imposer aux consommateurs des prix de vente élevés en raréfiant la production sur le marché, et s’arroger de très importants surprofits de monopole, même en longue période (section 2).

    En raison de cette stratégie, la gestion d’un secteur d’activité par un monopole produit des effets économiques très différents d’un régime concurrentiel. Nous verrons  notamment qu’un monopole maximisant son profit conduit toujours à une dégradation du surplus social sur un marché (section 3).

    Néanmoins, dans de très nombreuses situations les monopoles ne sont pas libres de maximiser leur profit, soit parce que leur activité est réglementée par la puissance publique, soit parce qu’ils doivent s’adapter à la menace d’entrée de nouveaux concurrents sur le marché. Dans cette situation les monopoles adoptent des stratégies de prix alternatives à la maximisation du profit, dont les effets sont parfois beaucoup plus proches de l’optimum social (section 4).

  • La concurrence imparfaite désigne un ensemble très varié de structures de marché "intermédiaires" entre la concurrence pure et parfaite (concurrence sans entraves) et le monopole (absence de concurrence). L'imperfection de la concurrence est liée, sur ces marchés,  au non respect de certaines des conditions de la concurrence définies au chapitre 2, et permet aux firmes de disposer d'un pouvoir de marché, mais limité par la pression concurrentielle d'autres firmes.

    Ainsi, la présence d'un petit nombre d'offreurs (absence d'atomicité) en raison de barrières à l'entrée (section 1) induit la formation d'oligopoles, dont l'analyse soulève des problèmes encore inédits. Les entreprises en compétition sur ce type de marchés se trouvent en situation d'interdépendances stratégiques (section 2). La dynamique d'un oligopole est alors orientée soit par l'adoption de stratégies non coopératives (section 3), soit par des comportements de collusion (section 4).

    L'absence d'homogénéité des produits induite par les stratégies de différenciation constitue une autre source majeure d'imperfection de la concurrence, dont nous évaluerons les conséquences en examinant le modèle de la concurrence monopolistique (section 5).

    Enfin, l'absence de transparence sur les marchés peut conduire à la mise en place d'une tarification différenciée pour un même produit. Ces pratiques de discrimination par les prix sont très répandues sur les marchés de concurrence imparfaite (section 6).

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