La théorie holistique du fonctionnement cérébral

La théorie holistique du fonctionnement cérébral, vers la fin du 19e siècle et le début du 20e siècle, s'oppose à la théorie localisationniste. Elle consiste à penser que le cerveau fonctionne comme un tout et qu'il ne comporte pas de régions spécialisées pour certaines fonctions. La théorie holistique du fonctionnement cérébral a notamment été défendue par des chercheurs qui pratiquaient des opérations sur le cerveau d'animaux afin d'en observer les effets. Ce fut le cas de Flourens qui observa le comportement de pigeons après différentes lésions cérébrales. Il ne put observer de modifications spécifiques du comportement chez ces animaux et en conclut que « il n'y a donc pas de siège pour les différentes facultés, ni pour les diverses sensations » (1842).