Savoir mobiliser et appliquer les notions du cours en situation: étude du cas GROUCHY
Il s"agit d'une étude de cas complète sur le monopole, que vous devez être en mesure de traiter à l'issue du chapitre 3.
Conseil de travail :
1) Lisez l'énoncé de l'étude de cas dans le paragraphe 1, puis tentez de la résoudre, partie par partie.
2) Consultez dans second temps les éléments de corrigé proposés, partie par partie, dans les paragraphes suivants.
4. Analyse des autres stratégies de tarification pour les prochains concerts-corrigé
7. La direction de STAR, soucieuse d’affirmer sa place dans le tissu économique de MORNEPLAINE, souhaite augmenter son chiffre d’affaires lors du prochain concert. D’après vous, est-il possible d’accroitre le chiffre d’affaires lors d’un prochain concert en modifiant le prix de vente des billets ?
Le prix maximisant le chiffre d’affaires correspond à une élasticité-prix unitaire. On a alors :
Le prix de 25 euros pratiqué lors du premier concert maximise également le CA. Il est donc impossible d’augmenter la dépense totale des consommateurs.
8. La mairie de MORNEPLAINE, constatant un nombre important de places vides dans la salle lors du premier concert, demande à la direction de STAR d’augmenter le taux de remplissage pour le porter à 100% lors du prochain concert de l’artiste. Calculez le prix maximal de vente permettant d’assurer le remplissage à 100% de la salle. Justifiez le refus de STAR, en calculant le profit dégagé par le concert.
Le remplissage à 100% suppose de vendre 2000 billets. Le prix maximal toléré par les consommateurs est alors de :
Cette stratégie correspond en fait à une tarification à l’équilibre budgétaire : il s’agit bien de maximiser le nombre de places sans pertes pour l’entreprise. Les profits du concert disparaissent totalement, d’où le refus de STAR.
9. Si MORNEPLAINE décidait d’imposer à STAR une tarification au coût marginal, quelles en seraient les conséquences ?
Le coût marginal étant nul, une telle stratégie équivaudrait à imposer la gratuité du billet d’entrée au concert. Les recettes étant nulles, la perte sera égale au montant des coûts fixes, soit 20000 euros. Seule une subvention de la municipalité couvrant au moins le montant des pertes pourrait lever le refus catégorique de l’exploitant !