Etude de cas "Concurrence pure et parfaite et marchés traditionnels"
Conseil de travail :
1) Lisez l'énoncé de l'étude de cas dans le paragraphe 1, puis tentez de la résoudre, partie par partie.
2) Consultez dans un second temps les éléments de corrigé proposés, partie par partie, dans les paragraphes suivants.
3. Choc sur le marché et adaptation
Dans un délai très court s’installent sur le marché un très grand nombre de vendeurs de rue qui proposent la même pâtisserie en très grandes quantités aux demandeurs. De fait, l’offre globale sur le marché se trouve fortement modifiée et devient alors que la demande demeure inchangée. Par ailleurs, les coûts de production de ces nouveaux vendeurs sont beaucoup plus faibles que ceux des pâtisseries initialement présentes sur le marché.
7. Mesurez la quantité et le prix d’équilibre qui s’établiront désormais sur ce marché
A l’équilibre s’échangent alors 47 500 pâtisseries par semaine au prix de 0,33 euros l’unité.
8. Donnez, en justifiant votre réponse, le prix seuil de fermeture des pâtisseries initialement présentes sur le marché de long terme, avant l’arrivée des nouveaux vendeurs
Au prix seuil de fermeture, on se situe au minimum du coût variable moyen pour lequel on a : CVM(q) = Cm(q). Dans le cas des pâtisseries considérées dans leur situation de long terme, on constate qu’il n’y a plus de coûts fixes, de sorte que la fonction de coût variable moyen est parfaitement identique à celle de coût moyen, ce qui implique que le prix seuil de fermeture (pSF) est alors tout simplement identique au prix seuil de rentabilité, soit pSF = pSR = 35.
9. Etant donné le nouveau prix d’équilibre, que va-t-il dorénavant se passer pour les pâtisseries qui étaient présentes sur le marché avant l’arrivée des nouveaux vendeurs ?
Le prix de marché étant désormais inférieur au seuil de fermeture des pâtisseries « historiques », elles devraient assez rapidement quitter le marché et laisser la place aux « nouveaux vendeurs » dont les coûts et donc le seuil de fermeture sont inférieurs. Ces derniers devraient ainsi, à terme, évincer les pâtisseries initiales du marché.
10. De quelle façon les pâtisseries "traditionnelles", qui étaient présentes sur le marché avant l’arrivée des nouveaux vendeurs, pourraient-elles réagir ?
Les 60 pâtisseries initialement présentes sur le marché de court terme pourraient par exemple décider de réagir à l’arrivée des nouveaux vendeurs en regroupant la partie de leur activité concernée en un monopole légal protégé par un label « pâtisserie traditionnelle de qualité » auquel les « nouveaux » entrants et les vendeurs de rue n’auraient pas accès.