De quoi parle le texte ?
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Quel est le thème général de l'extrait ci-dessous ?
La pratique d'un enseignant est tributaire des programmes de l’Éducation nationale, publiés dans un document intitulé « Qu'apprend-on à l'école élémentaire ? Les nouveaux programmes » (CNDP 2002).
Au cycle des apprentissages fondamentaux, « l'écriture et la lecture sont étroitement liées dans toutes les activités ». L'enfant, qui déploie dans l'écriture une motricité fine, « doit se doter d'une écriture cursive sûre et lisible » qui lui permettra à la fin du cycle d'être capable d'« utiliser correctement les marques typographiques de la phrase (point et virgule) et de commencer à se servir des virgules ».
Au début du cycle suivant, l'enfant a par conséquent acquis une première compétence d'écriture et de rédaction. Plus tard dans le cycle des approfondissements, l'enfant est amené à comprendre en lisant silencieusement « un texte littéraire court [...] » (Mémoire de master)
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Les programmes de l'Éducation nationale sont présentés selon les cycles d'apprentissage.
Mais il y a un thème global qui est l'enfant. Et peut-être un autre qui est la lecture-écriture.
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Quel est le thème général de cet autre extrait ?
Dans le XVIe siècle, le bruit répandu en Europe qu'au centre de la Guyane existait une ville d'El-Dorado, où la famille des Incas avait trouvé refuge avec tous ses trésors, attira en Amérique une foule d'aventuriers qui y firent vainement la recherche de cette cité imaginaire.
En 1604, quelques Français s'établirent dans l'île de Cayenne. Cette colonie naissante servit de refuge à leurs compatriotes protestants chassés du Brésil portugais. En 1626, vingt-six Français vinrent se fixer comme agriculteurs sur les bords de la rivière de Sinnamari. En 1630 et 1633, une centaine de nouveaux colons s'établirent sur celle de Conanama, qui en est distante de 24 kilomètres. Enfin, vers 1634, un certain nombre de Français passèrent dans l'île de Cayenne, et commencèrent à cultiver la côte de Rémire. L'année suivante, les mêmes Français construisirent à 12 kilomètres de leur premier établissement, à l'entrée de la rivière de Cayenne, un fort et une ville, qui depuis est devenue le chef-lieu de la Guyane française.
Tels furent les premiers débuts de la colonisation de la Guyane française.
(Just-Jean-Etienne Roy, « La Guyane française », Histoire des colonies françaises, XIXème).
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3
Quel est le thème général de ce dernier extrait ?
En franchissant la porte, on entrait dans une vaste cour entourée d'un portique quadrilatéral, soutenu par des piliers ayant pour chapiteaux quatre têtes de femmes aux oreilles de vache, aux longs yeux bridés, au nez légèrement camard, au sourire largement épanoui, coiffées d'un épais bourrelet rayé, qui supportaient un dé de grès dur.
Sous ce portique s'ouvraient les portes des appartements, où ne pénétrait qu'une lumière adoucie par l'ombre de la galerie.
Au milieu de la cour scintillait sous le soleil une pièce d'eau bordée d'une marge en granit de Syène, et sur laquelle s'étalaient les larges feuilles taillées en cœur de lotus, dont les fleurs roses ou bleues se fermaient à demi, comme pâmées de chaleur, malgré l'eau où elles baignaient.
Aux angles de la cour, quatre grandes perséas tordaient leurs troncs et découpaient leurs masses de feuillage d'un vert métallique.
Au fond, une espèce de pylône interrompait le portique, et sa large baie encadrant l'air bleu laissait apercevoir au bout d'un long berceau de treilles un kiosque d'été d'une construction aussi riche qu'élégante.
(T. Gautier, Le roman de la momie, Garnier-Flammarion)
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Ce texte est structuré par des repères spatiaux qui organisent la description en se plaçant du point de vue d'un personnage qui franchit la porte et entre dans la cour.