Exercice : Quel mot ? [Mots à ne pas confondre]

Exercice : Quel mot ?

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Les alertes météorologiques ont d'ailleurs tendance à se multiplier à l'excès.

Cette servitude ne peut normalement excéder l'établissement d'une bande de roulement de six mètres sur les voies.

Il est important de penser à soi de temps en temps.

Même les vendeurs d'énergie commencent à penser qu'il est possible d'économiser l'énergie.

Nous ne savons pas où ils se trouvent.

À l'heure actuelle ses taux sont de l'ordre de 35 %.

Il a noté qu'aucun décideur public n'avait pensé à ce difficile problème.

Il a souhaité que les sapeurs-pompiers puissent se concentrer sur leur mission principale. Il a fait part de la démotivation de ces personnels.

La direction générale de l'action sociale (DGAS), sous tutelle conjointe du ministère de la santé et du ministère des affaires sociales, est responsable de la politique sociale.

Un sou est un sou.

Il était tellement saoul qu'il titubait.

Il s'agit d'un impôt dû au seigneur.

Le pays est relativement sûr depuis les élections.

Vous trouvez ci-dessous les phrases avec les mots cherchés : pour obtenir des explications, il vous suffit de cliquer sur les mots qui vous intéressent.

Les alertes météorologiques ont^[1] d'ailleurs tendance à se multiplier à l'excès.

Cette servitude ne peut^[2] normalement excéder l'établissement d'une bande de roulement de six mètres sur les voies.

Il est important de penser à soi^[3] de temps en temps.

Même les vendeurs d'énergie commencent à penser qu'il est^[4] possible d'économiser l'énergie.

Nous ne savons pas où^[5] ils se trouvent.

À l'heure actuelle, ses taux sont^[6] de l'ordre de 35 %.

Il a^[7] noté qu'aucun décideur public n'avait pensé à^[8] ce^[9] difficile problème.

Il a souhaité que les sapeurs-pompiers puissent se^[10] concentrer sur leur mission principale. Il a fait part de la^[11] démotivation de ces^[12] personnels.

La direction générale de l'action sociale (DGAS), sous^[13] tutelle conjointe du ministère de la santé et du ministère des affaires sociales, est responsable de la politique sociale.

Un sou^[14] est un sou.

Il était tellement saoul^[15] qu'il titubait.

Il s'agit d'un impôt dû au seigneur.

Le pays est relativement sûr^[16] depuis les élections.

Notes

ont
Il s'agit du verbe avoir, employé dans l'expression "avoir tendance à". Il a pour sujet "les alertes météorologiques" et s'accorde donc à la 3ème personne du pluriel. Il est au présent, la phrase faisant référence à une tendance qui est générale, mais qui vaut en particulier à l'heure actuelle.
De manière générale, ont correspond toujours à la 3ème personne du pluriel du présent du verbe avoir - employé seul ou comme auxiliaire - et comporte donc nécessairement un sujet pluriel, ce qui est le cas ici.
peut
Il s'agit du verbe pouvoir : la phrase étant à la forme négative, il indique que quelque chose n'est pas possible - en l'occurrence le fait que cette "servitude" excède la zone indiquée dans la suite de la phrase. Comme doit l'être le verbe pouvoir, il est suivi d'un infinitif (il ne peut excéder), bien qu'il soit séparé de cet infinitif par l'adverbe normalement. Comme peut l'être un verbe, il est précédé de la forme négative ne, que l'on ne trouve jamais ailleurs que devant un verbe. Et comme doit l'être un verbe à la 3ème personne du singulier, son sujet est un groupe nominal singulier - en l'occurrence le groupe nominal cette servitude.
De manière générale, peut correspond toujours à la 3ème personne du singulier du présent du verbe pouvoir ; il sert d'auxiliaire modal pour introduire un autre verbe à l'infinitif ; il appelle nécessairement un sujet singulier.
soi
Il s'agit du pronom soi : il occupe la position d'un pronom, en l'occurrence après une préposition (à soi) ; et il fait référence au sujet implicite de la phrase, c'est-à-dire aux personnes en général qui feraient bien de ne pas oublier de penser à eux-mêmes plutôt qu'à autre chose, "de temps en temps".
De manière générale, soi est toujours un pronom à valeur réfléchie, permettant pour renvoyer au sujet explicite ou implicite de la phrase.
est
Il s'agit du verbe être employé ici pour introduire l'adjectif possible comme attribut du sujet (il est possible)
Cet auxiliaire être a pour sujet le pronom masculin singulier de 3ème personne il : il est donc bien à la 3ème personne du singulier, ce qui explique la terminaison en -t caractéristique de la 3ème personne du singulier pour de nombreux verbes et de nombreux temps.
De manière générale, est correspond toujours à la 3ère personne du singulier du présent du verbe être ; il appelle un sujet singulier - groupe nominal plein ou pronom de 3ème personne singulier - avec lequel il s'accorde.
où
où réfère ici à un lieu et introduit la proposition où ils se trouvent : c'est le lieu où ils se trouvent que "nous" ne connaissons pas.
De manière générale où réfère à un lieu (Où es-tu ?) ou à un moment (le jour où) et s'emploie pour introduire une proposition portant sur ce lieu ou ce moment.
sont
Il s'agit du verbe être employé ici pour introduire le qualificatif - "de l'ordre de 35%" - qui décrit les taux dont il est question.
Ce verbe être a pour sujet ses taux qui est au pluriel : il est donc bien à la 3ème personne du pluriel, ce qui explique la terminaison en -nt caractéristique de la 3ème personne du pluriel.
De manière générale, sont correspond toujours à la 3ère personne du pluriel du présent du verbe être ; il appelle un sujet pluriel - groupe nominal plein ou pronom de 3ème personne - avec lequel il s'accorde.
a
Il s'agit du verbe avoir employé ici comme auxiliaire pour former le passé composé a noté : il s'agit bien de référer à un temps du passé - c'est auparavant qu'"il a noté".
Cet auxiliaire a pour sujet il, qui est bien un groupe nominal singulier : il est donc à la 3ème personne du singulier, ce qui explique la forme en a caractéristique de la 3ème personne du singulier pour différents temps et différents verbes (le futur il partira pour tous les verbes ; le passé simple il dansa pour les verbes du 1er groupe ; les présents elle a et elle va).
De manière générale, a correspond à la 3ème personne du singulier du présent du verbe avoir (employé seul ou comme auxiliaire pour les temps composés) ; il appelle un sujet singulier - groupe nominal plein ou pronom de 3ème personne singulier - avec lequel il s'accorde.
à
à est ici une préposition qui introduit le complément du verbe penser, en l'occurrence le groupe nominal ce difficile problème : c'est à "ce difficile problème" qu'aucun décideur public n'avait pensé.
De manière générale, à est une préposition et introduit soit un groupe nominal comme ici soit un infinitif (penser à résoudre le problème).
ce
Il s'agit du déterminant démonstratif ce : il précède un nom masculin singulier (ce problème) et sert à indiquer que le problème auquel il est fait référence est un problème dont il vient d'être question.
De manière générale, ce peut être soit un déterminant démonstratif comme ici, soit un pronom démonstratif - devant une proposition relative (ce qui est vrai), ou devant le verbe être éventuellement précédé d'auxiliaires modaux (c'est, ce peut être, ce doit être, ce semble être).
se
Il s'agit du pronom réfléchi se : il occupe la position d'un pronom, en l'occurrence avant le verbe ; et il a bien une valeur réfléchie, renvoyant au sujet du verbe en question, soit "les sapeurs-pompiers" qui sont les personnes pouvant être concentrées "sur leur mission principale".
De manière générale, se est toujours un pronom réfléchi de 3ème personne, nécessairement associé à un verbe, dont il fait un verbe pronominal avec parfois une valeur réfléchie comme ici, parfois d'autres valeurs (réciproque : ils se parlent ; passive : cela se vend bien ; ou simplement valeur d'état ou de sentiment : se souvenir, se lamenter).
la
la est un déterminant défini qui précède le nom féminin démotivation : il permet d'indiquer qu'il s'agit d'une "démotivation" particulière, celle dont on parle ici.
De manière générale, la peut soit être un déterminant et précéder un nom (la pomme), soit être un pronom complément d'objet direct d'un verbe qu'il précède (tu la jettes) - ou suit à la forme impérative (jette-la).
ces
Il s'agit du déterminant démonstratif pluriel ces : comme tout déterminant pluriel, il précède un nom pluriel (ces personnels) ; comme tout déterminant démonstratif il permet de faire référence à ce dont il vient d'être question - en l'occurrence il a été question de sapeurs-pompiers. Ce sont les sapeurs-pompiers qui sont décrits par lui comme étant "démotivés".
A noter qu'ici le déterminant possessif ses ne serait pas impossible, si l'on considérait qu'il est fait référence aux personnels de "il", ce qui suppose que "il" puisse avoir des personnels, et soit par conséquent lui-même un employeur. Mais on utiliserait alors plutôt sans doute le singulier : son personnel, plus approprié pour désigner collectivement les personnes qui travaillent pour un employeur.
De manière générale, ces est un déterminant qui permet de faire référence à des entités directement ou indirectement reliées à la situation dans laquelle s'inscrit le locuteur, ou alors, comme ici, à des entités dont il vient d'être question.
Ses, quant à lui, permet de faire référence à des entités déterminées par leur relation à un individu singulier préalablement mentionné.
sous
Il n'est question ni d'argent ni de saoulerie. La phrase dit que la "direction générale" dont il est question dépend de la tutelle des deux ministères cités. Pour indiquer cette dépendance, l'expression consacrée, que l'on trouve dans le dictionnaire à l'entrée tutelle, est "sous (la) tutelle de", qui se construit avec la préposition sous.
En tant que préposition, sous est invariable.
Sa consonne latente finale s s'entend devant voyelle : prononcez sous astreinte.
sou
Il s'agit ici de pièce de monnaie - en l'occurrence une pièce de monnaie de petite valeur. Cette phrase est un proverbe dont l'objet est d'affirmer l'importance qu'il peut y avoir à ne pas négliger y compris les petites sommes.
Le nom qui désigne ces pièces de monnaie est bien ici le nom sou. Comme beaucoup de noms, il varie en nombre : un sou, des sous.
saoul
Il s'agit ici d'ivresse : la personne dont il est question est ivre, suffisamment ivre pour tituber. On a donc affaire à l'adjectif saoul.
Cet adjectif est au demeurant variable en genre et en nombre comme tout adjectif (saoul, saoule, saouls, saoules).
Sa consonne finale l peut parfois être prononcée y compris sans voyelle à la suite (prononcez "il est saoul" avec un l final), mais apparaît obligatoirement devant voyelle, notamment au féminin (saoule), ou devant les voyelles de la conjugaison du verbe saouler (saoulons, saoulant, etc.), qui est dérivé de saoul et signifie rendre "saoul".
sûr
La phrase traite de la sécurité du pays en question : c'est donc bien l'adjectif sûr qui est utilisé, cet adjectif pouvant faire référence selon les cas soit à une notion de certitude (es-tu sûr ?), soit comme ici à une notion de sécurité.
En tant qu'adjectif il varie en genre et en nombre, bien que cela ne produise pas ici de changement sonore (sûr, sure, sûrs, sures). Par ailleurs, comme le font les adjectifs, il admet d'être modulé par des adverbes de degré (très, peu, plus, moins, etc., ou comme ici relativement).
On explique généralement son accent circonflexe par la nécessité de le distinguer de la préposition sur (sur la table ou sur commande).
A noter cependant que la voyelle de cet adjectif admet d'être allongée, ce qui n'est pas le cas de celle de la préposition : cela peut expliquer en partie la présence de cet accent circonflexe.