Conclusion

Nous voilà au terme de ce module sur l'identification des mots grammaticaux quand ils sont homophones et qu'on doit les avoir reconnus pour savoir les orthographier.

Cela aura été l'occasion de s'entraîner à la pratique des fameux tests qui font le bonheur des cours d'orthographe à l'école pour choisir entre un a et un à. Cela aura permis aussi de vérifier que ces tests ne remplaceront jamais une bonne compréhension du sens des mots qui sont à orthographier et une conscience de la construction dans laquelle ils entrent.

Le cœur du problème est cette tentation que l'on peut avoir de considérer les mots de manière isolée quand ils n'ont de valeur que combinés dans des phrases et des textes. Pris isolément les mots grammaticaux ne sauraient être identifiés, puisqu'ils n'ont de valeur que via les phrases et les textes qu'ils participent à former.

On orthographie bien de manière générale en raisonnant non pas mot par mot mais phrase par phrase, et en s'appuyant à chaque instant sur le sens que ces phrases peuvent avoir. C'est vrai de manière générale, et c'est vrai en particulier pour les mots que l'on appelle mots grammaticaux, dont la fonction est de construire phrases et textes.