Exercice : Quelle segmentation ? [Mots à ne pas confondre]

Exercice : Quelle segmentation ?

Il est temps maintenant de passer aux applications.

Dans chacun des trous qui suivent, il vous est demandé de choisir entre les différentes options qui vous sont proposées : pour cela, il vous suffit de cliquer sur l'option qui vous convient.

N'oubliez pas à la fin de cliquer sur Correction en haut de l'écran pour vérifier vos réponses.

Et n'oubliez pas non plus de regarder la reprise qui suit le corrigé : il suffit de cliquer sur les mots avec une flèche pour trouver tous les arguments qui permettent de choisir.

Je ne veux plus m'occuper de tes problèmes, quels qu'ils soient.

Quelque timide que vous soyez, vous devriez réussir à vous faire entendre.

Cela signifie qu'elles se sont appropriées ces gestes simples.

La réduction n'y est que de 15 %.

C'est bien la commune qui reste l'échelon de mise en oeuvre des actions de proximité.

Cette unicité de la maîtrise d'oeuvre permet aux partenaires de se répartir les chantiers sans compromettre l'unité d'ensemble.

Elle ne fonctionne qu'en été.

De plus, les technologies d'aujourd'hui permettent d'aller chercher des gisements là où ils n'ont pas du tout été explorés.

Je regrette que mon pays n'ait pas signé.

C'est à toi de jouer, il s'est trompé de carte.

Je regrette qu'il ne m'ait pas répondu.

Est-ce qu'il t'est indifférent ?

Je l'ai parfois envisagé.

Cela m'a beaucoup inquiété.

On l'a compris très facilement.

Je ne veux plus m'occuper de tes problèmes, quels qu'^[1]ils soient.

Quelque^[2] timide que vous soyez, vous devriez réussir à vous faire entendre.

Cela signifie qu'elles^[3] se sont appropriées ces gestes simples.

La réduction n'y^[4] est que de 15 %.

C'est bien la commune qui^[5] reste l'échelon de mise en œuvre des actions de proximité.

Cette unicité de la maîtrise d'œuvre permet aux partenaires de se répartir les chantiers sans^[6] compromettre l'unité d'ensemble.

Elle ne fonctionne qu'en^[7] été.

De plus, les technologies d'aujourd'hui permettent d'aller chercher des gisements là où ils n'ont^[8] pas du tout été explorés.

Je regrette que mon^[9] pays n'ait pas signé.

C'est^[10] à toi de jouer, il s'est^[11] trompé de carte.

Je regrette qu'il ne m'ait^[12] pas répondu.

Est-ce qu'il t'est^[13] indifférent ?

Je l'ai^[14] parfois envisagé.

Cela m'a^[15] beaucoup inquiété.

On l'a^[16] compris très facilement.

Notes

quels qu'
La phrase fait référence aux possibles identités des problèmes en question : il s'agit bien de quels que, avec quels qui a le statut d'un adjectif (variant donc en genre et en nombre) et la fonction d'un attribut en relation avec le verbe être (quels qu'ils soient).
quelque
Il est question d'un certain degré de timidité : il s'agit bien de quelque adverbe de degré, venant moduler l'adjectif timide. On est dans le registre de la quantité, et non pas dans celui des qualités.
qu'elles
On reconnaît ici le pronom elles, qui fait référence à un ensemble d'individus de sexe féminin dont il a dû être question dans le contexte antérieur. Il s'agit donc de la conjonction que suivie du pronom elles, soit avec l'apostrophe qu'elles.
A noter que elles peut ici être remplacé par ils : Cela signifie qu'ils se sont...
n'y
On reconnaît ici le pronom y, qui sert à indiquer un lieu (là où la réduction "n'est que de 15%"), dont il a dû être question dans le contexte antérieur.
Il est précédé de la marque de négation n' qui sert, en relation avec que, à indiquer que 15% n'est pas une somme aussi importante que ce que l'on aurait pu attendre.
qui
Il n'y a pas ici de pronom y qui serait le complément du verbe rester : en l'occurrence le verbe n'a pas de complément en à venant expliciter ce qui serait la localisation de ce "reste".
On reconnaît en revanche le pronom relatif qui, dont l'antécédent est la commune, qui introduit la proposition relative qui reste l'échelon de mise en oeuvre des actions de proximité et qui fait fonction de sujet pour le verbe reste.
sans
Il n'y a pas ici de pronom en qui serait le complément du verbe compromettre : en l'occurrence ce verbe ne prend pas de complément en de (* je compromets de...), et donc ne peut pas commander un pronom en.
On reconnaît en revanche la préposition sans, qui introduit soit un groupe nominal, soit comme ici un infinitif (soit aussi une proposition subordonnée, formant alors une locution conjonctive avec la conjonction que : sans que). La subordonnée, tout comme l'infinitive, indiquent alors ce qui ne doit pas avoir lieu (on ne "compromet" pas l'"unité d'ensemble").
qu'en
On reconnaît ici la préposition en, qui sert à introduire le groupe nominal réduit à un nom été, et indique le seul moment où "elle fonctionne".
Cette préposition est précédée de la conjonction qu' qui est associée à ne pour indiquer la restriction : c'est seulement l'été qu'elle fonctionne.
n'ont
On reconnaît ici le verbe avoir : il sert d'auxiliaire pour construire le passé composé du passif être exploré (d'où ont été explorés) ; il est entouré des marques de négation ne... pas comme c'est le cas de manière générale des verbes conjugués ; il est au présent parce que le passé composé se fait avec un auxiliaire au présent ; il est à la 3ème personne du pluriel parce que son sujet est le pronom personnel de 3ème personne du pluriel ils.
Il est précédé de la marque de négation n' qui sert, en relation avec pas du tout, à nier "ont été explorés".
mon
Il n'y a pas ici de verbe ont, la phrase ayant pour verbes d'une part le verbe principal au présent regretter, d'autre part le verbe signer au passé composé dans la proposition subordonnée mon pays n'ait pas signé.
On reconnaît en revanche le déterminant possessif mon qui précède le nom pays et indique qu'il s'agit du pays du locuteur.
c'est
On reconnaît ici le verbe être : il est au présent parce qu'il renvoie strictement à la situation présente (c'est à toi de jouer maintenant, ce n'était pas à toi avant, et ce ne sera pas à toi après) ; il est à la 3ème personne du singulier parce que son sujet est le pronom démonstratif c'.
Il forme avec ce pronom démonstratif le présentatif c'est qui permet d'identifier l'un ou l'autre des arguments de la proposition principale, en l'occurrence ici le complément à toi, qui indique l'individu dont c'est le tour pour jouer.
Le pronom démonstratif c' se reconnaît quant à lui au fait qu'il peut être remplacé par la forme plus développée cela, ce qui produit un résultat maladroit mais que l'on peut entendre : "cela est à toi - et à personne d'autre - de jouer".
s'est
On reconnaît ici le verbe être : il sert d'auxiliaire pour construire le passé composé du verbe se tromper ; il est au présent parce que le passé composé se construit avec un auxiliaire au présent ; il est à la 3ème personne du singulier parce que son sujet est le pronom personnel de 3ème personne du singulier il.
Il est précédé du pronom réfléchi se puisqu'il s'agit du verbe se tromper : c'est le sujet de ce verbe, "il", qui se trouve "trompé", du moins pour ce qui concerne les cartes.
m'ait
On reconnaît ici le verbe avoir :
- il sert d'auxiliaire pour construire le subjonctif passé ait répondu avec le participe passé répondu qui le suit ;
- il est au subjonctif parce que le verbe regretter introduit une proposition subordonnée au subjonctif ;
- il est au subjonctif présent parce que le subjonctif passé se construit avec un auxiliaire au subjonctif présent ;
- il est à la 3ème personne du singulier parce que son sujet est le pronom singulier il.
À la 3ème personne du singulier du subjonctif présent, le verbe avoir donne ait avec un t final.
Ce verbe avoir est précédé du pronom complément de 1ère personne du singulier m' qui indique la personne à qui "je" regrette que "il" n'ait pas répondu.
t'est
On reconnaît ici le verbe être : c'est le verbe de cette phrase ; il a pour sujet le pronom il et il introduit l'adjectif attribut du sujet indifférent ; il est au présent parce qu'il concerne la situation présente de l'interlocuteur (et peut-être aussi un sentiment plus général) ; il est à la 3ème personne du singulier parce que son sujet est le pronom personnel de 3ème personne du singulier il.
Il est précédé du pronom de 2ème personne du singulier t' qui s'interprète comme désignant l'individu susceptible de ressentir ce sentiment d'indifférence à l'égard de "il".
l'ai
On reconnaît ici l'auxiliaire avoir au présent, qui permet de former le passé composé du verbe envisager, associé avec le participe passé de ce verbe.
Il est à la 1ère personne du singulier parce que le sujet est le pronom de 1ère personne du singulier je.
Il est précédé du pronom complément d'objet direct de 3ème personne du singulier l' qui fait référence à ce qui a déjà "été envisagé" et qui a dû être explicité dans le contexte.
m'a
On reconnaît ici le verbe avoir : il sert d'auxiliaire pour construire le passé composé a inquiété avec le participe passé inquiété qui le suit ; il est au présent parce que le passé composé se construit avec un auxiliaire au présent ; il est à la 3ème personne du singulier parce que son sujet est le pronom singulier cela.
Ce verbe avoir est précédé du pronom complément de 1ère personne du singulier m' qui constitue le complément d'objet direct du verbe : il renvoie à la personne que "cela" a "inquiété".
l'a
On reconnaît ici le verbe avoir : il sert d'auxiliaire pour construire le passé composé a compris avec le participe passé compris ; il est au présent parce que le passé composé se construit avec un auxiliaire au présent ; il est à la 3ème personne du singulier parce que son sujet est le pronom on toujours singulier y compris lorsqu'il renvoie à un ensemble collectif.
Ce verbe avoir est précédé du pronom complément de 3ère personne du singulier l' qui sert de complément d'objet direct du verbe : il renvoie à la personne qui a été "comprise".