Initiation à l'entrepreneuriat

Témoignage de André Gerassimov, co-fondateur du projet QuanTIM

QuanTIM - représenté par André Guerassimov, étudiant entrepreneur à l’université Paris-Saclay, propose une solution aidant les médecins en pratique clinique à mieux caractériser le cancer, en mettant à leur disposition des outils de traitement d’images plus sophistiqués qui sont actuellement réservés au monde de la recherche.

Lien de la présentation de QuanTIM sur le site du CNRS : https://www.insmi.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/quantim-accelerateur-dacces-aux-images-tep-de-demain

Les lauréats du 9ème prix PEPITE (Article publié le 29 septembre 2022 sur le site de l’université Paris-Saclay) : https://www.universite-paris-saclay.fr/actualites/les-laureats-du-9eme-prix-pepite

Le projet QuanTIM [extrait]

Source : https://www.insmi.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/quantim-accelerateur-dacces-aux-images-tep-de-demain

Le projet QuanTIM, qui vise le déploiement d’une solution logicielle répondant aux besoins émergents en imagerie moléculaire TEP (tomographie à émission de positons), a été financé dans le cadre du programme de prématuration du CNRS. QuanTIM est un projet disruptif en ce qu'il permet d’imager à l’échelle du corps entier les informations issues de biomarqueurs et ce, dans des temps de calcul algorithmique compatibles avec la pratique clinique. A l’occasion de l’événement de lancement du projet le 31 mai 2022, les porteurs du projet, Sylvain Faure, ingénieur de recherche au CNRS, membre du Laboratoire de mathématiques d’Orsay et Florent Besson, maître de conférences universitaire - praticien hospitalier (MCU-PH) aux Hôpitaux Universitaires Paris-Saclay AP-HP, CHU Bicêtre et à l'Université Paris-Saclay, membre de BioMaps, répondent à nos questions sur la genèse et les enjeux de leur projet ainsi que sur l’accompagnement en prématuration. Félicitations au projet QuanTIM, qui bénéficie également d'un accompagnement de CNRS Innovation dans le cadre du dispositif Rise pour un coaching à la création d'une start-up.

Florent Besson, médecin enseignant chercheur en médecine nucléaire-imagerie moléculaire au sein des hôpitaux Universitaires Paris-Saclay AP-HP, effectue ses recherches en imagerie au sein du laboratoire d’imagerie multimodale de Paris Saclay (BioMAps). Dans le cadre de sa thèse de science (soutenue en 2020), Florent Besson rencontre Sylvain Faure, docteur en mathématiques et ingénieur de recherche CNRS au Laboratoire de mathématiques d’Orsay, avec qui il noue des liens professionnels fructueux, permettant de développer des méthodes d’analyse avancées en imagerie multimodale TEP-IRM appliquée au cancer du Poumon. Deux publications scientifiques internationales (Besson FL, Fernandez B, Faure S et al. EJNMMI Res. 2020 ; Besson FL, Fernandez B, Faure S, et al. Clin Nucl Med. 2021), et une publicité scientifique par l’Institut des sciences du vivant Frédéric Joliot CEA, valident la crédibilité scientifique des approches développées. A l’issue de cette aventure professionnelle passionnante, les deux chercheurs décident d’écrire une nouvelle page de leur collaboration et entreprennent de mettre à disposition de la communauté internationale leur outil sous forme d’un produit structuré. L’arrivée d’un troisième membre dans l’équipe (André Guerrassimov, diplômé de CentralSupelec section entrepreneuriat) doit concourir, par son profil, à la concrétisation entrepreneuriale de ce projet.

QuanTIM bénéficie d’un environnement propice pour une valorisation socio-économique de travaux de recherche. Au CNRS, nos instituts nous ont accompagnés pour notre candidature au programme Prématuration et leur soutien augmente également la crédibilité et visibilité de notre projet. L’Université Paris-Saclay suit également les avancées de QuanTIM, sa DiReV a déposé notre code de calcul auprès de l’Agence de Protection des Programmes et un groupe d’étudiants de Matur’Action a travaillé sur le projet. Enfin, grâce à André, QuanTIM échange régulièrement avec CentraleSupélec et a remporté plusieurs « challenges » ou « concours de pitch » en vue de la création d’une start-up.

Label Capitale French Tech : l'écosystème Paris-Saclay à nouveau reconnu pour son excellence [extrait]

Source : communiqué de presse, Orsay, le 02 février 2023

La French Tech Paris‐Saclay devient officiellement Capitale French Tech.

L’annonce a été faite aujourd’hui par le Ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications, Jean‐Noël Barrot. C’est la reconnaissance du potentiel extraordinaire de Paris‐Saclay en termes d’innovation, de contribution à la R&D, d’excellence numérique, scientifique et technologique. La French Tech Paris‐Saclay devient un acteur incontournable du rayonnement français en innovation.

Paris‐Saclay est dans le Top 8 des plus grands clusters au monde, selon le classement établi par le MIT Technology Review, aux côtés de la Silicon Valley, de Boston, de la Tech City London, de la Silicon Wadi en Israël, de la Skolkovo Innovation city en Russie, de Bangalore en Inde et de Beijing en Chine.

Paris‐Saclay Innovation Playground, ce sont 47 lieux d’innovation, plus de 15 centres de R&D publics et 60 centres de R&D industriels, 15% de la recherche française, plus de 60 000 étudiants et des acteurs académiques parmi les meilleurs au monde.

Avec plus de 500 start‐up, dont beaucoup sont issues des centres de recherche du territoire, la French Tech Paris Saclay est l’une des plus grandes communautés French Tech. Association à but non lucratif labellisée «communauté » en 2019 par la Mission French Tech, la French Tech Paris‐Saclay représente l’écosystème des startup, défend, promeut et représente celles‐ci autour de valeurs communes. Au cœur du plus grand pôle français de R&D publique et privée, elle favorise l’émergence d’un nombre croissant de start‐up, principalement dédiées à la production d’innovations de rupture dites « Deep Tech ».

Aujourd’hui, 4 ans après, elle devient officiellement Capitale French Tech. Un label qui identifie les zones géographiques concentrant les plus fortes densités de start‐up, en mesure d’animer leurs écosystèmes et de déployer les programmes de la Mission French Tech. Les Capitales French Tech fédèrent les acteurs de l’innovation de leur territoire et les mobilisent sur des initiatives communes au service du développement des start‐up, en fonction des enjeux et priorités locales de l’écosystème. Elles sont également en lien avec les acteurs publics présents localement.

L’agglomération partage l’ambition de l’association, pour le territoire mais aussi bien au‐delà. 3 axes forts s’inscrivent dans leur partenariat historique :

Axe 1 : créer une véritable communauté d’entrepreneurs locaux. A ce titre les services de l’agglomération assurent une permanence régulière au Playground Paris‐Saclay, dans le cadre du Programme French tech Centrale. L’agglomération finance également depuis son lancement le Summer Event regroupant les start‐up et acteurs de l’innovation.

Axe 2 : développer la vision internationale et la visibilité des start‐up du territoire, notamment en facilitant l’accueil et l’installation d’entrepreneurs étrangers, en favorisant le développement national et international des start‐up, en les représentant devant les pouvoirs publics et acteurs privés et en créant des liens avec les autres communautés et capitales labellisées « French Tech ».

Axe 3 : renforcer l’attractivité du territoire pour les start‐up françaises et étrangères.

L’agglomération a cofinancé le Livre blanc Deep Tech dans le cadre du programme Deep Tech Factory Networks, présenté notamment à l’Elysée. Avec la French Tech Paris‐Saclay, la Communauté d’agglomération facilite l’implantation de talents et de start‐ups sur le territoire, l’accès à des plateformes de prototypage et de pré‐industrialisation. Il s’agit de mettre en avant l’écosystème Recherche/Industrie qui fait l’ADN de Paris‐Saclay, et de favoriser la visibilité et l’utilisation des dispositifs locaux, nationaux et internationaux à l’attention des start‐up.

 

Ce label aujourd’hui est un levier pour les start‐up, pour leur émergence, leur développement et leur contribution aux grands enjeux technologiques actuels. C’est une chance inestimable pour le territoire, pour les habitants, pour les usagers et pour tous les acteurs de Paris‐Saclay : une visibilité, une attractivité, un vecteur d’emploi et de dynamisme dont toute une région profitera.

N.B.. : Le corrigé de cette étude de cas est disponible en fichier téléchargeable.