10.3. Rendements d’échelle

3. Lien rendements d'échelle / isoquants

Il est important de remarquer qu’il existe une cohérence entre le type de rendements d’échelle (constants, croissants ou décroissants) et la distance qui sépare les isoquants. C’est ce qu’illustrent les figures 9a et 9b.



Le graphique 9a indique la présence de rendements d’échelle constants : le ratio 5 heures de travail pour 2 heures de machines permet d’obtenir un niveau d’output de 10 unités et quand on double les 2 inputs (ratio 10/4) on double l’output à 20 unités. Le graphique 9b représente une fonction de production caractérisée par des rendements d’échelle croissants : les isoquants sont plus resserrées quand on se déplace vers la droite. Par conséquent, moins du double de la quantité d’inputs est nécessaire pour doubler la production et passer de 10 à 20 unités ; il faut aussi moins du triple de la quantité d’inputs pour passer de 10 à 30 unités. L’inverse aurait été vérifié (des isoquants de plus en plus éloignés l’une de l’autre) si l’on avait eu des rendements d’échelle décroissants.