3. Les REL sont au service d’une mission d’intérêt général et leur financement repose aussi probablement sur des financements d’intérêt général

Beaucoup de projets, de rapports et d’études ont, dans les vingt dernières années, étudié le « business model » des REL, en s’appuyant sur des combinaisons d’hypothèses qui, si elles ne sont pas toujours hasardeuses prises individuellement, le deviennent quand elles sont réunies et que les risques qu’elles assument sont eux aussi réunis. Comme nous l’avons souligné en début de ce cours, les REL sont un enjeu pour le développement économique d’un pays. Elles donnent accès au savoir à un plus grand nombre d’apprenants, repoussent les murs d’universités et d’amphithéâtres surchargés, et permettent la montée en compétences professionnelles de la population active d’un pays. Il est donc logique que, au même titre que l’enseignement de base, le développement des REL soient financé comme une mission d’intérêt général, par les pouvoirs publics et leurs partenaires internationaux du développement :

 

  • Les fondations d’intérêt général telles que la Fondation Mastercard ou la Fondation Hewlett
  • Les bailleurs de fonds internationaux tels que la Banque Mondiale, les banques continentales de développement ou d’investissement
  • Les organismes de développement tels que l’Agence Française de Développement, ENABEL pour la Belgique, le GIZ pour l’Allemagne

 

sur des actions bien ciblées parmi lesquelles


  • La réalisation de l’infrastructure numérique de diffusion (plates-formes nationales, réseaux de la recherche)
  • La réalisation de l’interconnexion des réseaux internationaux, nationaux et des réseaux d’accès
  • La subvention aux étudiants pour l’achat d’un ordinateur ou d’un smartphone
  • La subvention aux étudiants pour un volume de données mensuel en 4G (Sénégal)
  • La rémunération des acteurs de la chaîne de production au sein des institutions d’enseignement