1. La méconnaissance du contexte juridique est un frein au développement de l’usage des REL qu’il faut lever

Il s’agit d’un besoin qui est régulièrement et fréquemment mentionné aussi bien par les auteurs de REL que par les institutions d’enseignement supérieur qui s’appuient sur ces REL pour de la formation hybride ou de la formation à distance :

  • Besoin exprimé lors des consultations régionales organisées par le Bureau multi-sectoriel de l’UNESCO à Dakar lors des consultations régionales dans quatre pays du Sahel (Burkina-Faso, Mali, Niger, Sénégal) en vue d’élaborer des stratégies nationales pour les REL
  • Besoin exprimé par les pays partenaires du Projet Ressources Educatives, piloté par l’UNESCO, l’Institut Français et l’Agence Française de Développement à l’occasion des Rencontres Africaines sur les Ressources Educatives organisées en juin 2022 qui ont réuni experts et délégations des ministères de l’Education et de la Culture de seize pays
  • Besoin exprimé par les institutions membres d’International Council for Open and Distance Education (ICDE) et d’Open Education Global (OEG)
  • Besoin exprimé lors de différentes conférences telles que OEB (anciennement Online Educa Berlin) ou le Festival d’Automne du Numérique (L’Université Numérique)

Dans le cas de certaines jeunes universités virtuelles, obtenir les droits pour que les ressources éducatives numériques disponibles sur la plate-forme d’enseignement deviennent des REL est devenu un objectif stratégique prioritaire, alors qu’au lancement de ces universités, l’accent était mis sur la disponibilité effective de ressources numériques au service des enseignants et des élèves, et non sur leur ouverture par des licences ouvertes.


Pour aller plus loin