D'où viennent les inégalités ?
Si les métiers scientifiques et techniques sont aujourd'hui tous ouverts aux femmes et aux hommes, l'orientation scolaire puis professionnelle tend encore à se faire en fonction des stéréotypes qui sont responsables de l'accès difficile des femmes aux métiers dits masculins. Par exemple, les formations professionnelles de mécanique, électricité, électronique comptent 2 % de filles et le CAP de travail social 3 % de garçons (source : Chiffres-clés ministériels 2015).

Les filles ont tendance à sous-estimer leurs capacités dans certains domaines à partir du lycée : ainsi, quand ils se jugent très bons en mathématiques, huit garçons sur dix vont en filière scientifique, contre six filles sur dix seulement.
En terminale S, la parité reste de mise, c'est après le bac que l'on perd les vocations scientifiques féminines : les filles sont minoritaires en sciences dans l'enseignement supérieur et la recherche comme vous l'avez vu à la séquence 2.
Dans ces objectifs, le gouvernement français a lancé en 2014 la campagne nationale pour la mixité des métiers. Un plan interministériel en faveur de l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes 2016-2020 a été lancé.