Les grandes leçons cinématographiques
Résumé de section
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Cette ressource présente les notions fondamentales de grammaire cinématographique
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Alain Rocca, producteur à Lazennec, interrogé par Jean-François Le Corre (producteur de films documentaires et d'animation, PAST à l'Université de Rennes 2), revient sur sa carrière et sur son engagement dans la pédagogie (à la Fémis en particulier) : il décrit avec justesse et précision le métier mal connu de producteur, parfois en le désacralisant.
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Bruno Dumont (scénariste et réalisateur), interrogé par Antony Fiant (maître de conférence en études cinématographiques à l’Université Rennes 2), parle de l’écriture des films, de l’idée originelle au scénario. Il y développe, avec une grande exigence, une vision très personnelle, convoquant la philosophie autant que le cinéma.
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Nous savons tous qu'il existe deux façons principales de définir la couleur :
- l'une, objective, qui la définit comme un phénomène produit physiquement ;
- l'autre, subjective, qui la définit comme un phénomène perçu par notre cerveau à partir des informations transmises par l'œil.Dans le premier cas, il s'agit d'analyser et de comprendre un ensemble mesurable de phénomènes physiques objectifs. Dans le second, il s'agit plutôt de décrire l'expérience psychosensorielle du spectateur qui perçoit et interprète les informations de couleurs qui l'environnent.
Le cours qui suit va tenter de discuter la notion de couleur dans ces deux aspects.
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Lorsque nous parlons de montage, nous avons à l’esprit deux fonctions principales qui concernent chacune une mesure de perception bien définie. La première porte sur l’agencement complet du film, sa constitution « organique ». De ce point de vue, il s’inscrit dans le cadre d’une activité technique visant à produire un objet concret qu’on appelle « film ». C’est là une définition générique du montage la plus pratique pour désigner le film comme une totalité. Et puis, il y a la deuxième mesure qui s’attache cette fois au montage pris dans le détail, c’est-à-dire dans la perspective d’une activité moins technique qu’esthétique, où l’on crée de l’immatériel, du sens, de la durée, du mouvement, de l’intuition. Autour de ces deux fonctions, un point commun : le plan.
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Cette conférence, construite en deux parties (la Musique dans la salle et Musiques de films), étudie, des origines du cinéma à nos jours, la place particulière qu’occupe la musique dans la bande sonore cinématographique. A partir d’exemples phares de l’histoire du cinéma, mais aussi en évoquant des expériences peu connues et souvent étonnantes, ce travail est en fait un état des lieux complet permettant de mieux saisir les enjeux et les fonctions de la musique de cinéma.
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On ne s’étonnera pas de remarquer que tous les spectacles d’images animées répertoriés au cours de l’histoire se sont déroulées avec un accompagnement sonore. L’eidophusikon, le fantascope, puis le praxinoscope (pour ne parler que d’ancêtres lointains du cinéma) donnaient lieu à des séances pleinement audiovisuelles. Le cinéma a besoin du sonore, moins peut-être pour « faire vrai » que pour tempérer l’inquiétante étrangeté de ses représentations biomécaniquement exactes d’êtres humains auxquels il manque une de leurs trois dimensions – ce qu’on appelle des spectres.
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Analyse chromatique du film « Le cuisinier, le voleur, sa femme et son amant » de Peter Greenaway. A partir d’une interview du réalisateur, il s’agit de construire une écriture visuelle, illustrant ou contredisant ses propos. De plus, les associations d’idées permettent l’émergence de nouvelles questions sur la couleur dans ses rapports au cinéma, à la peinture et à la culture en général.
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Étudier le montage, c’est se placer au coeur de la notion la plus spécifique de l’art cinématographique. Qui veut définir le cinéma, ne peut se dispenser d’un examen de ses multiples potentialités. Le plus couramment destiné à raconter une histoire ou à exprimer un sentiment, une idée, le montage assemble plusieurs unités de base, nommées » plans « , afin de créer une technicité de la perception par laquelle le cinéma est devenu très rapidement un art à la fois populaire et élitaire.
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Yvon Marciano, interrogé par David Vasse (maître de conférence en études cinématographiques à l’Université de Caen) et Patrick Le Goff (PRAG cinéma à l’Université Rennes 2) revient, dix ans après, sur son court métrage « Emilie Muller », l’une des pierres blanches de sa filmographie. Il y parle de la mise en scène, de la magie d’un casting ou encore de la nécessité de filmer les visages des femmes.
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