Section outline

    • Cette partie vous permettra de développer les compétences suivantes :

      • Connaître les particularités de la recherche documentaire universitaire ;
      • Chercher des informations générales sur internet et utiliser les moteurs de recherche ;
      • Chercher des références bibliographiques universitaires et utiliser les catalogues de bibliothèque.

      Durée : 2 heures

    • Connaître son cadre de travail


      La recherche d’information à l’université doit reposer sur des sources fiables et de qualité. Il est donc nécessaire de savoir identifier ce qui relève d’un niveau universitaire d’un niveau grand public. Il est également important de se familiariser avec le vocabulaire et les lieux où accéder à cette documentation.

      Objectifs :
      • Identifier les particularités des livres et revues exploitables à l'université.
      • Appréhender les différents lieux dédiés à la documentation.

      Durée : 20 minutes

    • Une fois le sujet mieux défini, place à la recherche documentaire proprement dite. Elle peut se décomposer en deux étapes :

      • identifier la bibliographie et les références existantes sur le sujet ;
      • trouver et exploiter les documents identifiés.

      Elle doit associer l'efficacité, la rapidité et la pertinence : une bonne recherche documentaire est celle qui fournit le plus de références ou documents pertinents, le plus efficacement et le plus rapidement possible. L'apprentissage de la recherche documentaire est une compétence essentielle pour l'étudiant.


      Pour être le plus efficace possible dans sa recherche documentaire, il faut en déterminer préalablement le cadre. En tant qu'étudiant, plusieurs éléments sont essentiels dès le départ pour identifier ce que l'on cherche exactement :

      • l'objectif de sa recherche documentaire : s'agit-il de trouver des ouvrages cités dans la bibliographie d'un enseignant pour préparer un examen, de préparer un exposé ou encore de trouver des informations ponctuelles ? Faut-il des éléments plutôt pointus ou généralistes ;
      • son besoin d'information : quelles sont les informations déjà connues et dans quelle mesure doivent-elles être approfondies ? Où se trouvent les informations attendues ? Par ailleurs, de quelles informations avez-vous besoin pour votre recherche : est-ce que ce sont des éléments historiques, des statistiques ? Et quels sont les documents qui semblent alors les plus adaptés ;
      • son calendrier : quel est le temps disponible ? Y a -t-il  des jalons prévus ;
      • le type de travail à réaliser : la forme est-elle libre et à usage personnel (fiches de lecture, notes) ou est-elle imposée (travail, bibliographie).

      Savoir répondre à ces questions permet de s'orienter au mieux dans les outils de recherche et les documents disponibles. Même si le sujet est le même, les façons de chercher des informations et des ressources à la bibliothèque ou sur internet varient. Et la recherche directement sur internet n'est pas forcément le moyen le plus rapide et le plus pertinent. Dans tous les cas, il convient de bien réfléchir à sa recherche, aux outils et à la démarche à mettre en œuvre, en un mot, d'établir une stratégie pour votre recherche documentaire.

      Dans le cadre des études universitaires, surtout dans les premières années, on rencontre différents types de documents. Ces types dépendent du niveau et de la nature de l’information recherchée. Ils peuvent être accessibles en version papier ou au format numérique.

      Ce sont :

      1.  Les documents de référence ou usuels : les dictionnaires, les encyclopédies, les chronologies, les atlas. Leur lecture n’est pas linéaire et complète ; ils sont consultés ponctuellement pour se renseigner de manière immédiate, approfondir un terme ou encore vérifier un élément.

      2. Les livres ou monographies : les manuels d'un niveau de base jusqu'aux ouvrages les plus spécialisés pour approfondir le sujet.

      3. Les revues et journaux ou périodiques : les publications périodiques dont les numéros se suivent à intervalle régulier. Généralistes ou spécialisés, ils permettent de se tenir informé de l'actualité, des derniers résultats de la recherche ou encore d'accéder à des dossiers spéciaux et des hors-séries.

       

       À ces trois principales catégories, peuvent s’ajouter, selon les disciplines ou la recherche :

      4.  La littérature grise : les documents non publiés. Dans le cadre académique ce sont les mémoires d'étudiants, les thèses ou encore des rapports de recherche.

      5. Les documents spécifiques : les bibliographies spécialisées, les cartes, les images, les données statistiques, souvent liés à un domaine disciplinaire ou un axe particulier du sujet.

      6. Les publications officielles : les documents produits par un État et ses organismes ou encore des organisations internationales intergouvernementales (lois, décrets, conventions, rapports, données statistiques, etc.).

      Suivant les disciplines, on peut également rencontrer des textes « primaires » comme les sources historiques, des œuvres littéraires en langue originale ou encore des textes juridiques normatifs et des textes « secondaires », ouvrages critiques commentant par exemple des sources.

      Dans le domaine des sciences humaines et sociales, les livres constituent un élément essentiel pour les études et pour la recherche.


      Objectif de la vidéo :
      • Distinguer les différents types d'ouvrages dans le cadre d'une recherche universitaire.


      Quiz

      À l’université, les revues, également appelées périodiques, permettent d’une part de se tenir au courant de l’actualité de son domaine, d’autre part, d’accéder à des articles de recherche.

      Objectif de la vidéo :
      • Distinguer les différents types de revues dans le cadre d'une recherche universitaire.


      Quiz



      Les ressources et les services proposés par les bibliothèques sont un élément important de la réussite des premières années universitaires. Trois types de bibliothèques sont à avoir en tête, d’accès généralement gratuit pour les étudiants : 

      • la bibliothèque universitaire : chaque université dispose d’une bibliothèque universitaire (BU), également appelé service commun de la documentation (SCD). Centrée sur les enseignements et la recherche de votre établissement, la bibliothèque universitaire sélectionne et met à disposition des ouvrages, des revues et des bases de données adaptées aux thèmes des cours et répondant aux exigences de la recherche académique. Elle propose en outre tous les services nécessaires pour vos besoins documentaires, à commencer par le catalogue et des portails documentaires. La BU est souvent présentée lors des journées d’accueil des nouveaux étudiants et les bibliothécaires interviennent ensuite dans les cours de méthodologie de travail universitaire (MTU). Tout étudiant de l’université peut s’inscrire à la BU et profiter de ces services, à commencer par le prêt, gratuitement, les frais d’inscription étant normalement compris dans les frais d’inscription à l’université ;
      • les bibliothèques spécialisées : dans chaque université, les unités de formation et de recherche (UFR), les laboratoires ou encore les instituts ont constitué des collections spécifiques. Si certaines, comme les bibliothèques d’UFR, sont ouvertes aux 1er et 2e cycles, ces collections sont souvent plus pointues que la BU et davantage adaptées aux doctorants et aux enseignants-chercheurs. Leurs collections sont normalement indiquées dans le catalogue de la BU ;
      • les bibliothèques municipales : même si les bibliothèques municipales ont une vocation large et non académique, elles acquièrent souvent les ouvrages de base nécessaires, comme des manuels ou des ouvrages de vulgarisation. Si ces collections ne sont pas toujours assez pointues pour des devoirs, elles sont intéressantes en complément des cours. La consultation sur place est gratuite, mais le prêt parfois payant. 

      Ces trois catégories peuvent être complétées par des bibliothèques interuniversitaires dans certaines villes universitaires, comme la bibliothèque Sainte-Barbe à Paris destinée aux premières années universitaires. À Paris, on pourra également profiter de la Bibliothèque publique d’information (BPI) et de la bibliothèque d’étude – haut-de-jardin de la Bibliothèque nationale de France (BnF).
    • Utiliser les moteurs de recherche


      Avoir défini les mots-clés de sa recherche permet ensuite d'interroger un moteur de recherche comme par exemple Google. C’est essentiel pour les recherches ponctuelles ; cela permet également de trouver des idées complémentaires et des ressources, mais du point de vue de la recherche documentaire, c’est totalement insuffisant pour trouver des documents de niveau universitaire si on les compare à des catalogues de bibliothèques.


      Néanmoins, comme Google et les autres sont utiles pour la recherche d’information, autant savoir comment ces moteurs fonctionnent et connaître leurs limites si on veut les utiliser de manière efficace !

      Objectifs :
      • Identifier les principaux outils de recherche gratuits sur internet.
      • Appréhender leurs fonctionnements, leurs forces et leurs limites dans un cadre universitaire.

      Durée : 45 minutes
    • Types de moteurs de recherche

      Dans le cadre d’un travail universitaire, on peut distinguer deux grandes catégories de moteurs de recherche :

      1. les moteurs de recherche généralistes comme Google, Bing, Qwant : ces moteurs sont des outils grand public et interrogent le web en général. Ils sont intéressants pour trouver des informations et données factuelles. En revanche, dans la mesure où ils sont généralistes, ils proposent une vision large d’un sujet et l’analyse des résultats fournis nécessitera plus de temps ;
      2. les moteurs de recherche spécialisés : centrés sur des types de documents (ex. : les images avec Google images) ou le niveau des contenus (ex. : des documents universitaires avec Google scholar et Isidore), ces moteurs permettent de mieux cibler sa recherche dès le départ et de limiter les résultats moins pertinents.

      Savoir bien construire sa question permet de filtrer la recherche dès le départ et donc de limiter les résultats peu adaptés.


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      Même si chaque moteur a sa propre manière de fonctionner, ces éléments sont largement utilisés. On se reportera aux pages d’aide de chacun des moteurs pour plus de détails ou des filtres complémentaires. On notera également que l’ordre des mots est important. Il n’est pas nécessaire d’ajouter de mots vides (articles, adverbes). Enfin, attention aux accents et aux pluriels.

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      Google est un moteur de recherche généraliste. Il présente donc des résultats larges, par exemple ici des sites commerciaux, des sites d'information, des blogs, des sites associatifs. Les résultats mis en valeur dans les premières pages ne sont généralement pas d'un niveau universitaire, mais plutôt destinés au grand public et sont donc souvent décevants.

      Google scholar est un moteur de recherche dit "scientifique". Il se concentre sur des ressources de niveau universitaire en privilégiant des sites d’institutions de recherche, d'éditeurs, etc., notamment, comme ici, des articles de revues et des livres écrits par des chercheurs. Les résultats seront donc bien mieux ciblés et pourront être utilisés et cités dans une bibliographie universitaire.


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      Comme on vient de le voir avec les exemples précédents, chaque moteur de recherche a sa propre sélection de contenus internet et sa propre manière de classer les résultats. Malheureusement, on en ignore généralement les critères, par exemple :

      1. quelles sont les pages indexées et à quelle fréquence,
      2. pour quelle raison tel ou tel résultat arrive en premier,
      3. comment est pris en compte le contexte de la recherche.

      De fait, les moteurs de recherche généralistes ont tendance à mettre en avant d’abord les pages les plus populaires, indépendamment de leur qualité ou de leur pertinence par rapport à sa propre recherche. Par ailleurs, comme les moteurs de recherche recherchent dans le texte des pages (plein texte), ils ne trouvent que les pages avec les termes recherchés par l’internaute.

      C’est pour cela qu’il faut diversifier sa recherche sur internet, en reformulant par exemple les termes recherchés (synonymes, expressions proches, etc.).
      Par exemple, pour chercher des éléments sur les origines du manga avant Tezuka, on pensera à des expressions comme "histoire du manga", "précurseurs de Tezuka", "sources d’inspiration de Tezuka", etc., qui ramèneront des résultats sur le même thème. De même, penser au vocabulaire universitaire spécifique à un champ ou un domaine de recherche, permettant d’éliminer le vocabulaire trop commun. Attention enfin au vocabulaire polysémique. Par exemple, sur la recherche "culture du cacao", cherche-t-on des éléments d’un point de vue agricole ou social ?

      Enfin, dernier problème, même Google, le plus gros moteur de recherche, n’est pas capable de couvrir l’ensemble des contenus du web. Seul le web dit "visible" apparaît dans les pages de résultats, ce qui laisse de côté beaucoup de contenus potentiellement pertinents.


      C’est particulièrement un problème dans le cadre d’une recherche universitaire ; en effet, un grand nombre de sources universitaires font partie du web invisible (catalogues de bibliothèques, textes intégraux de certaines revues, etc.) et ne pourront être interrogées par Google ou un autre moteur similaire. Il faut donc compléter ses recherches sur internet par des recherches sur les portails documentaires des bibliothèques universitaires qui ont justement vocation à indexer des ressources universitaires.

      CEn 2023 se sont développés des outils comme ChatGPT ou Bard de Google, permettant d’interagir avec de l’intelligence artificielle. Ces outils sont cependant à utiliser avec prudence dans le cadre de la recherche documentaire. En effet, ce ne sont pas des outils de recherche mais de simples assistants. Pour en tirer le meilleur parti, il convient de rédiger sa requête, le "prompt", de manière assez précise pour guider l’outil.

      Spécialisés dans le langage et non le traitement de l’information, ils ne sont pas prévus pour donner des informations justes, mais uniquement probables. Même dans le cas où ils sont branchés sur internet, ils commettent souvent des erreurs sur des éléments factuels (noms, dates, événements), inventent des sources ou créent des théories sans valeur scientifique. De même, il peut leur arriver de déformer des informations quand ils fournissent des résumés.


      Comme pour tout outil, il convient de vérifier soigneusement toutes les informations proposées par ces outils pour une recherche documentaire et de les croiser avec d’autres sources. Ils peuvent néanmoins permettre de lancer un premier brainstorming pour trouver des idées ou des mots-clés, en complément des méthodes de recherche plus solides vues précédemment. Par ailleurs, de plus en plus d’enseignants et d’établissements édictent des consignes sur l’utilisation de ChatGPT dans le cadre des travaux universitaires. Renseignez-vous au préalable !

    • Chercher des références bibliographiques


      Si Google et les autres moteurs de recherche sont des outils incontournables pour vérifier une information ou obtenir des informations récentes, ils ne sont pas pensés pour une recherche documentaire efficace. Ils nécessitent souvent plus de temps pour trouver des ressources fiables et d’un niveau universitaire. Pour trouver des ouvrages et des articles scientifiques pour sa recherche, les outils de documentation incontournables sont les catalogues et bases de données fournies par les bibliothèques. Il convient donc de savoir bien les utiliser.

      Objectifs :
      • Comprendre l'intérêt et la structure d'une référence bibliographique.
      • Appréhender le fonctionnement des catalogues de bibliothèque.

      Durée : 50 minutes
    • Deux termes sont essentiels dans la recherche documentaire : bibliographie et références bibliographiques.

      Une bibliographie est une liste de documents portant sur une question ou cités dans un travail. C’est une des bases du travail universitaire. Dans vos études, certaines seront données par vos enseignants, mais vous en rencontrerez également dans des livres ou des articles et vous devrez vous-même en produire. Les documents peuvent se trouver à la bibliothèque ou sur le web. Classés par ordre alphabétique ou thématique, les bibliographies comprennent des listes de références bibliographiques.

      La référence bibliographique présente les éléments d’identification d’un document. Les normes de présentation de ces références peuvent varier (ordre des informations, ponctuation, etc.), mais on retrouve généralement les éléments suivants : auteur, titre, éditeur, date.

      Pour une même référence, il est possible d'avoir plusieurs présentations.


      À l’université, il est indispensable de savoir lire une référence bibliographique, d’une part, pour retrouver les documents identifiés et d’autre part, pour savoir rédiger ses propres bibliographies. Face à des références bibliographiques, la principale difficulté est d’identifier le type de document. En effet, la méthode et les outils pour les retrouver seront différents, par exemple pour chercher un livre ou chercher un article.

      Exemple-type pour une monographie (un livre) :
      • Auteur. Titre de l'ouvrage. Éditeur, date.

      Koyama-Richard, Brigitte, mille ans de mangas. Paris: Flammarion, 2022.

      Exemple-type pour un article :
      • Auteur. " Titre de l'article ". Titre du périodique, n°, date, pagination.
      Hébert, Xavier. "Tezuka Osamu (1928-1989), esprit novateur du manga". Ebisu : études japonaises 28, no.1 (2001): 139-151.

      On distingue donc facilement un livre par la présence du nom de l’éditeur et un article par l’indication du nom de la revue. Des éléments complémentaires viendront parfois préciser d’autres types de documents (ex. : média, mémoires et thèses). Attention : ce n’est pas la distinction entre papier et en ligne qui permet d’indiquer le type de document : certains livres sont accessibles sur papier, d’autres en ligne par exemple.

      Les catalogues de bibliothèques varient selon les établissements, mais tous fonctionnent selon les mêmes principes. Le but d’un catalogue de bibliothèque est triple : 

      • identifier les documents disponibles à la bibliothèque (livres, revues, thèses, etc.) ; 
      • faire des liens entre ces documents (documents d’un même auteur, sur un même sujet, etc.) ; 
      • indiquer la localisation de ces documents dans la bibliothèque pour les retrouver, voire, si le document est accessible en ligne, d’y accéder directement. 
      Même si le catalogue propose beaucoup de critères d’interrogation possibles, on y recherche le plus souvent des auteurs, un titre ou des mots-clés (sujets).


      Chaque unité documentaire est décrite en détail, dans une notice de catalogue. Cette notice comprend des éléments descriptifs (auteur, titre, éditeur, date, etc.), mais également des informations ajoutées par la bibliothèque elle-même (sujets, liens vers d’autres notices), ainsi que les informations de localisation (cote, lien URL). 

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      Éléments descriptifs de l'ouvrage (sa "fiche d'identité")

      Éléments ajoutés par la bibliothèque (mots-clés, localisation)

























      Attention : un catalogue de bibliothèque recense des unités documentaires mais pas nécessairement le contenu de ces unités. Il n’interroge systématiquement ni le texte intégral des documents, ni les parties des documents. Par exemple, un catalogue peut indiquer des livres, mais pas les chapitres de ces livres ; il peut indiquer des revues, mais pas les articles de ces revues. C’est pour cette raison que l’on peut utiliser un catalogue pour chercher une monographie, mais qu'il faut rester prudent si on l'utilise pour savoir si un article est disponible à la bibliothèque.













      Exemples de recherche d'une référence



      Dans un premier temps, le catalogue de la bibliothèque est le premier outil à utiliser. Les bibliothèques disposent également d’abonnements à des bases de données. D’une manière générale, au niveau licence, vous en utiliserez peu ou alors seulement quelques-unes dans un objectif précis, par exemple accéder à un article de journal ou trouver des statistiques.

      Type d'outils
      Caractéristiques
      Exemples
      Intérêts pour la recherche

      • Bases de données factuelles ou textuelles

      • Donnent des informations directes (ex. dictionnaires, statistiques, références juridiques)

      • Fournissent le texte intégral (ex. : journaux, livres)

      • Ex. pour la presse : Europresse, Factiva

      • Ex. de livres ou de revues : OpenEdition, Cairn

      • Ex. disciplinaire : Lamyline pour le droit

      • Permettent d'accéder directement en ligne aux informations et aux documents, mais nécessitent du temps pour une recherche large sur un sujet
      • Bases de données bibliographiques

      • Fournissent des références bibliographiques sans nécessairement l'accès au texte intégral

      • Ex. disciplinaire : MLA en lettres et langues
      • Facilitent la réalisation d'une bibliographie, mais nécessitent ensuite de trouver les documents, en ligne ou en papier

      Chaque base de données a son propre mode de fonctionnement et peut s'interroger individuellement. Néanmoins, de plus en plus de bibliothèques permettent l'interrogation de certaines de leurs bases directement depuis le catalogue, facilitant ainsi la recherche documentaire. Renseignez-vous auprès de votre bibliothèque pour connaître les modalités d'accès à ses bases de données.

      Le catalogue de la bibliothèque est l’outil le plus évident pour rechercher des documents dont on a déjà des références. Mais c’est également un outil bien pratique pour trouver des documents sur des sujets pour lesquels on n’a pas toujours de références précises.

      Affiner sa recherche

    • Chercher comme un pro


      Au fur et à mesure, vous vous familiariserez avec le vocabulaire et les outils de recherche. Apprenez dès maintenant les clés pour passer au niveau supérieur !

      Objectif :
      • Identifier les bons réflexes pour optimiser votre démarche de recherche dans un cadre universitaire.

      Durée : 20 minutes
    • D’une manière générale, la qualité vaut mieux que la quantité. On a parfois l’impression qu’une recherche sur Google va plus vite et fournit les informations nécessaires. Or, une recherche sur internet apporte souvent beaucoup trop de réponses, parfois incomplètes, redondantes ou non vérifiées, et en tout cas, rarement du niveau attendu dans le cadre de travaux universitaires. Le choix de l’outil est donc central.



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      En cherchant dans le catalogue de la bibliothèque, on obtient immédiatement un nombre de références restreint (8 résultats), qui portent sur l’histoire du manga et Tezuka. Tous ces documents sont de niveau universitaire, acquis par la bibliothèque spécifiquement pour l’enseignement et la recherche. En outre, ils permettront d’aller plus loin rapidement : ils citent leurs sources et fournissent des bibliographies toute prêtes.

      En revanche, en passant par Google, on obtient beaucoup de réponses (plus de 200 000 résultats), dont des sites commerciaux, des pages de réseaux sociaux et notamment beaucoup de pages résumant l’histoire de mangas de Tezuka, ce qui n’est pas ce que l'on cherche. Cela ne permet pas d’avoir une vision rapide et synthétique des documents sur les débuts du manga en général.

      Soyez prudent quand vous cherchez et vérifiez bien que ce que vous obtenez correspond bien à ce que vous cherchez, notamment les mots-clés et votre équation de recherche.

      Quiz


      Les premières étapes de votre recherche vous ont permis d’identifier des mots-clés et de repérer les premiers éléments. Que ce soit sur internet ou dans les ressources de la bibliothèque, il convient néanmoins de vérifier l’adéquation des résultats trouvés à la recherche, notamment en cas de trop grand nombre de réponses ("bruit") ou d’absence de réponses ("silence").



      D’une manière générale, les premiers temps d’une bonne recherche documentaire se construisent par des allers-retours, le sujet étant progressivement affiné en fonction des premiers résultats. Si un sujet est complexe par exemple, il est difficile d’identifier les références et les documents en une seule fois, dès la première recherche. De même, si les résultats que vous obtenez sont au contraire trop généralistes ou pas assez pointus. Peut-être faut-il reformuler la question, élargir ou restreindre la recherche, voire changer d’outil de recherche.


      Afin de documenter la pertinence et l’état d’avancement de sa recherche documentaire, il est important de documenter votre recherche. Cela vous permet d’évaluer vos choix de recherche au regard des résultats obtenus :

      • quels mots-clés semblent apporter les meilleurs résultats et pourquoi ? Quels mots-clés n’ont rien donné ;
      • quels outils avez-vous utilisés et avec quels critères de recherche ? Y a-t-il des outils plus pertinents ;
      • les résultats correspondent-ils à ce que vous cherchiez ? À ce que vous vous attendiez à trouver ? Pourquoi ;
      • y a-t-il des concepts lacunaires et pas assez creusés.
      Prendre note des recherches que vous avez déjà faites vous permettra de ne pas refaire les mêmes recherches ou les mêmes erreurs, mais aussi de refaire une recherche intéressante ultérieurement.

      Outil utilisé (nom, URL, etc.)
      Mots-clés utilisés
      Équation de recherche
      Résultats
      Commentaires (pertinence des éléments de recherche)

      • ...

      • ...

      • ...
      • ...
      • ...

      • ...

      • ...
      • ...

      Notez bien aussi au fur et à mesure les références de documents que vous trouvez ; vous en aurez peut-être besoin pour la suite. Petite astuce : sur les catalogues de bibliothèques et les bases de données bibliographiques, vous pouvez souvent enregistrer vos recherches et résultats dans un panier personnel, et obtenir les références déjà mises en forme.

      Téléchargement du tableau de prises de notes de recherches.
      Exemple avec le catalogue de Sorbonne Nouvelle

      Interface BSN : bouton conserver ce document en haut à droite, bouton citation en bas de page, choix Chicago/Turabian

      Au début de vos recherches universitaires, il est normal de rencontrer des difficultés pour sa recherche documentaire. Le savoir-faire viendra avec la pratique. Aussi n’hésitez pas à vous rapprocher de vos enseignants, mais aussi des bibliothécaires.


      Les bibliothécaires sont là pour vous aider à : 

      • Rechercher dans le catalogue ;
      • Vous orienter dans les outils de recherche ;
      • Établir une bibliographie ;
      • Identifier un document ou sa localisation, même si la bibliothèque ne le possède pas ;
      • Emprunter des documents ;
      • Accéder aux documents en magasin ;
      • Réserver des documents empruntés ;
      • Faire des suggestions d'achat ;
      • Vous former à la recherche documentaire.

      Mais finalement, le principal risque pour la recherche documentaire (surtout si on ne se contente que de Google !), c’est d’être noyé sous la masse de références possibles. Vous n’avez pas trouvé ce que vous cherchez dans les 20 à 50 premiers résultats ou sur les premières pages de réponses d’une recherche ? Alors, arrêtez-vous. Reformulez votre recherche, changez d’outil. Mieux vaut des références moins nombreuses, mais pertinentes et bien analysées que beaucoup de références inutiles et mal évaluées.