Résumé de section

  • La biodiversité est actuellement dans une dynamique d'effondrement, avec des conséquences à tous les niveaux pour les humanités. Economie, droit, santé, philosophie, anthropologie, sciences et technologies, agriculture ou encore sciences politiques : aucun domaine de savoir n'échappe à cette question, qui implique également des changements de pratiques et de représentations dans tous les secteurs d'activité.

    • Sciences et technologies  |  Vidéo (7'26)

      S'inspirer du vivant

      Gilles Boeuf, professeur à Sorbonne Université, présente le biomimétisme, qui consiste à s'inspirer de la nature pour faire beaucoup mieux sur le plan de l'efficacité de nos technologies. Il retrace les étapes de ce courant et de ce champ de recherche, et donne de nombreux exemples d'animaux ayant été à l'origine d'innovations technologiques.

          

    • Droit  |  Vidéo (8'28)

      Introduction au droit animal

      Cédric Sueur, maître de conférences à l'Université de Strasbourg, discute de la question du statut juridique de l'animal. Il définit les termes de cette problématique avant de retracer, au plan français, l'histoire de cette prise en compte dans la Loi. Puis il met en lumière, au plan international cette fois-ci, les dynamiques et les propositions les plus récentes en lien avec le droit animal.

          

    • Économie  |  Vidéo (8'28)

      Quelle valeur donner aux animaux vivants ?

      Nathalie Tavernier, maîtresse de conférences à l'Université de Haute-Alsace, discute de la possibilité de donner une valeur économique aux animaux vivant dans leur milieu naturel, afin de contrer le trafic d'animaux sauvages. Elle montre que cette valeur peut reposer sur différentes composantes et qu'il est dans la majorité des cas préférable, sur un plan économique, de préserver la faune sauvage... à la condition bien sûr que les populations locales en bénéficient directement.

          

    • Philosophie  |  Vidéo (9'00)

      Éthiques de la protection de la nature : préservation ou conservation

      Catherine Larrère, professeur à l'Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, discute de la distinction qui peut être faite entre deux conceptions très différentes de la protection de la nature : la préservation et la conservation. Pour ce faire, elle s'appuie sur les œuvres de John Muir et de Gifford Pinchot.

      • Transcription de la vidéo
          

    • Éducation  |  Vidéo (12'29)

      Apprendre autrement la protection de la biodiversité

      Sarah Marniesse et Jeanne Henin, de l'Agence Française de Développement (AFD), discutent des raisons pour lesquelles, malgré les connaissances scientifiques, les comportements évoluent lentement. Puis elles mettent en évidence plusieurs pistes d'action pour former autrement à l'écologie et mettre en action les personnes dans toutes les sphères socio-économiques.

          

    • Anthropologie  |  Vidéo (8'56)

      Anthropologie et ingénierie écologique : quelle place pour les savoirs écologiques traditionnels ?

      Samuel Roturier, maître de conférences à AgroParisTech, discute du rôle des Savoirs Locaux et Autochtones dans le déploiement d'une ingénierie écologique et ce, dans une perspective anthropologique. Sur la base d'exemples, il met en lumière tout l'intérêt de ces savoirs multimillénaires mais il montre que l'enjeu se situe avant tout dans la reconnaissance des modes d'existence de l'ensemble des communautés locales.

          

    • Sciences de la santé  |   Vidéo (8'21)

      Le microbiote qui nous habite : un écosystème limité mais particulier

      Bernard Swynghedauw, médecin (ex-INSERM), revient sur le microbiote qui nous habite, à savoir le monde bactérien avec lequel nous coexistons et nous co-évoluons. Il met en évidence sa distribution au sein de notre organisme, certains facteurs responsables de son évolution, et évoque son lien avec plusieurs types d'affections.

          

    • Sciences politiques | Vidéo (8'54)

      Écologie politique et préservation de la biodiversité

      Denis Chartier, maître de conférences à l'Université d'Orléans, présente l'écologie politique scientifique. Après une remise en contexte international, il en propose une définition. Afin de bien comprendre les apports de cette discipline, il la mobilise dans le cadre de deux situations : la disparition des abeilles et la mise en réserve des écosystèmes.

          

    • Sciences sociales  |  Vidéo (13'48)

      Biodiversité en société : appropriations, réinterprétations, contestations d'un terme pluriel

      Élise Demeulenaere, chargée de recherche au CNRS, propose un cadre d'analyse permettant de mieux comprendre la diversité des modes d'appropriation de la nature et de la biodiversité. Elle apporte plusieurs exemples mettant en exergue cette diversité : l'appropriation de la biodiversité dans un contexte post-Rio, et les tensions autour des orientations agricoles et des OGM.

          

    • Sciences agronomiques | Vidéo (6'24)

      L'agroécologie

      Sur la base des enjeux associés à l'activité agricole dans le monde, Étienne Hainzelin, conseiller du Président directeur général du CIRAD, explore la voie de l'agroécologie, et notamment de l'intensification écologique des systèmes de culture. Dans cette perspective, il montre tout l'intérêt de maintenir les services écologiques des milieux, mais aussi tous les enjeux de savoirs et de recherche associés à cette transformation.

          

    • Mathématiques  |  Vidéo (10'22)

      La modélisation comme outil d'intégration des processus écologiques

      Jacques Gignoux, directeur de recherche au CNRS, s'intéresse à la modélisation des systèmes. Son propos, tout d'abord général, porte sur les intérêts et les grands types d'outils associés à cette démarche, puis, plus spécifiquement, sur la question de la modélisation en écologie : quels en sont les enjeux et que sont les "simulateurs d'écosystèmes" ?

       
        

    • Sciences de la terre  |  Vidéo (9'37)

      Absorption du CO2 par les écosystèmes terrestres et océaniques : bilan global

      Philippe Peylin, chercheur au Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement (LSCE), se penche sur le devenir des émissions de dioxyde de carbone dans l'atmosphère. Il se focalise sur le comportement des deux principaux puits de carbone que sont l'océan et la terre.