Rapport “Où est l'argent pour les Droits des femmes ? Une sonnette d'alarme”
En septembre 2016, le Conseil économique social et environnemental (CESE) , la Fondation des femmes, le Fonds pour les Femmes en Méditerranée, le Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes (HCE), le Comité ONU Femmes France et Women's WorldWide Web (W4) publient un rapport relatif à l'argent public et privé consacré en France à l'égalité femmes-hommes intitulé Où est l'argent pour les Droits des femmes ? Une sonnette d'alarme.

Le site de la Fondation des Femmes précise : « Ce rapport inédit, à l'initiative de la Fondation des Femmes, dresse un état des lieux des financements publics et privés en faveur des initiatives pour l'égalité femmes-hommes en France. Il met en lumière leur sous-financement, en comparaison avec des initiatives œuvrant pour des causes d'importance équivalente et avec le financement pour l'égalité femmes-hommes dans d'autres pays au même potentiel. Le constat est clair : si des politiques en faveur de l'égalité sont effectivement développées par l'Etat et les collectivités territoriales, les budgets consacrés aux droits des femmes demeurent restreints et insuffisants pour la mise en pratique de ces politiques par les acteurs et actrices de l'égalité... Le rapport appelle à traduire en en priorité d'investissement public et privé la volonté politique d'atteindre l'égalité femmes-hommes et a allouer des moyens suffisants à l'ensemble des programmes dédiés à cet enjeu majeur pour la société française. »
Complément :
Ce rapport est complété en 2018 par les mêmes associations par le rapport : Où est l'argent contre les violences faites aux femmes ?
Dans le résumé de ce rapport on lit « Cette étude a pour objectif d'estimer le budget public annuel nécessaire pour une action de qualité permettant aux femmes victimes de violences conjugales d'en sortir, chiffré à 506 millions d'euros minimum...Elle fait état de la volonté politique de l'État de lutter contre les violences faites aux femmes, avec une série de lois permettant de sanctionner les différentes formes de violences faites aux femmes. Cependant, le budget qui y est consacré reste restreint et insuffisant au regard des besoins identifiés. »