Retenir l'essentiel...

  • Les représentations inégales dans les médias n'encouragent pas la parité et la mixité des filières : par exemple, la proportion de visibilité à la télévision est de moins de 20 % pour le sport féminin contre plus de 80 % pour le sport masculin.

  • Ce sont les trajectoires sexuées dans l'enseignement secondaire et supérieur qui conduisent à la féminisation massive de certains corps professionnels ; ainsi, la moitié des femmes en emploi se concentrent dans une dizaine de métiers sur un total de 87 métiers.

  • Les métiers où les femmes sont majoritaires sont ceux de la finance, de la santé, du droit, de la fonction publique.

  • Les sports restent sexués et les écarts de rémunération entre hommes et femmes dans le sport perdurent.

  • La finance est un secteur très féminisé, avec beaucoup de femmes cadres, mais peu dans les cercles les plus élevés.

  • Les femmes ont largement investi la filière médicale et paramédicale. Certaines de ces professions sont très féminisées, d'autres moins, mais l'inégalité y perdure.

  • Alors que la profession de magistrat n'a été ouverte aux femmes qu'à partir de 1946, les femmes sont aujourd'hui largement majoritaires dans la magistrature, mais trop peu représentées en « hors-hiérarchie ».

  • Parmi les avocat·es, les femmes aussi sont majoritaires mais avec là aussi des disparités, les avocates étant nettement moins nombreuses dans le droit des affaires et le conseil aux entreprises.

  • Les femmes sont majoritaires dans les trois versants de la fonction publique (fonction publique de l'État, fonction publique territoriale et fonction publique hospitalière), mais pas dans les emplois de direction.

  • La place des femmes dans les instances dirigeantes des secteurs public et privé des organisations syndicales, professionnelles, consulaires et associatives, reste en-deçà de leur part dans la population active.