L'exemple de l'entreprise

Du mieux dans les entreprises ?

Depuis 2013, le ministère en charge des droits des femmes publie, en partenariat avec Ethics & Boards et Challenges, le palmarès de la féminisation des grandes entreprises françaises. Ethics & Boards établit le classement des entreprises du SBF 120 (plus grandes sociétés cotées en Bourse) les plus vertueuses en matière de féminisation de leurs instances dirigeantes (conseil d'administration, comité exécutif) et de politique en matière de mixité. Il prend également en compte la part des femmes dans les 100 premiers postes de l'entreprise.

Au niveau des conseils d'administration et de surveillance

"Avec une moyenne de 42 % de femmes dans les conseils d'administration et de surveillance des sociétés cotées, la France se maintient en tête des pays européens en matière de féminisation des instances dirigeantes.

La France enregistre une progression de la présence des femmes de 6 points depuis 2016 et se maintient en tête des pays européens en matière de féminisation des instances dirigeantes.

La présence des femmes dans les conseils des entreprises cotées a progressé de 15,8 points depuis 2013, date à laquelle la présence des femmes dans les conseils a commencé à être documentée.

Cette progression rapide s'appuie sur la loi du 27 janvier 2011 relative à la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des conseils d'administration et de surveillance et à l'égalité professionnelle (dite loi « Copé-Zimmermann »), qui prévoit une obligation légale d'au moins 40% de femmes dans les conseils d'administration et de surveillance des sociétés cotées à compter du 1er janvier 2017, sous peine de sanctions (annulation des nominations et non-versement des jetons de présence)."

(Extrait du palmarès 2017 de féminisation des entreprises du SBF120 présenté sur le site du secrétariat d'État à l'égalité entre les femmes et les hommes).

Au niveau des comités exécutifs (COMEX) et des comités de direction (CODIR)

En revanche, la progression des femmes reste plutôt médiocre au niveau des comités exécutifs (COMEX) et des comités de direction (CODIR) où le taux ne s'établit qu'à hauteur de 17 % remarque Caroline de la Marnierre, directrice générale & fondatrice de l'Institut du capitalisme responsable, dans une interview du Laboratoire de l'égalité du 21 mai 2019.